Prediction Nguyen Tan Herrmann - Darmstadt 2023 Progress

Darmstadt 2023 - 1. kolo

Finished - 02:42

Nguyen Tan, Lucie [Q]

Herrmann, Sina [Q]

Court 6

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Sinner, un vainqueur vraiment soulagé : "Il est difficile de se dire que ce n’était qu’un deuxième tour" Jannik Sinner s’est vraiment fait très peur au second tour de Wimbledon. Opposé à son compatriote, le revenant et ex-finaliste de l’épreuve, Matteo Berrettini, le numéro 1 mondial a eu besoin de sérieusement s’employer pour s’en sortir (7-6, 7-6, 2-6, 7-6 en 3h46). Malmené par un Berrettini assez impressionnant (66 coups gagnants, 28 aces, 72 % de premier service), Sinner a fait preuve d’un réalisme assez incroyable lors des différents tie-breaks. Alors qu’il va retrouver Miomir Kecmanovic au troisième tour, le Transalpin est à nouveau revenu sur ce duel fratricide en conférence de presse. Visiblement très soulagé de s’en être sorti, il a confié avoir été obligé de jouer à un très haut niveau dès son second match du tournoi : “Nous nous attendions tous les deux à un niveau très élevé, même avant le match. Il sert très bien, il utilise très bien le slice, il se déplace bien sur cette surface, son coup droit est ultra lourd. Je savais que c’était un match où je devais élever mon niveau et heureusement, j’ai réussi à le faire. Évidemment, au vu de la façon dont le match s’est déroulé, du score et de tout le reste, il est difficile de se dire que ce n’était qu’un deuxième tour. On aurait dit une demi-finale. Nous ne pouvons malheureusement pas contrôler les tirages au sort. C’est très agréable de voir Matteo jouer à ce niveau, j’espère que nous le verrons désormais avec beaucoup moins de blessures, je lui souhaite le meilleur.”

Monfils encense Wawrinka : “Stan est quelqu’un que j’admire” Gaël Monfils retrouve le sourire. Après un joli tournoi de Majorque qui l’a vu accéder aux demi-finales, il réalise une entame de Wimbledon très solide. Vainqueur avec autorité de son compatriote, Adrian Mannarino, au premier tour (6-4, 3-6, 7-5, 6-4), le vétéran de 37 ans a parfaitement enchaîné face à son rival et ami Stan Wawrinka (7-6, 6-4, 7-6). Ainsi, alors qu’il s’apprête à défier un certain Grigor Dimitrov, Monfils est revenu sur son succès face au Suisse, insistant notamment sur le plaisir qu’il a eu à jouer ce match : “C’était une bataille de vétérans. C’est pour cela que nous aimons toujours ce jeu. Nous essayons de pousser nos corps un peu plus loin. Nous sommes de bons amis. Nous parlons tout le temps. Quoi qu’il en soit, Stan est quelqu’un que j’admire. Il est un peu plus âgé que moi, c’est un vainqueur de Grand Chelem. C’est un peu le grand frère. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour lui. C’est toujours un privilège de jouer contre lui. Aujourd’hui, j’ai gagné, mais je sais que la prochaine fois, ce sera peut‐être lui. Nous avons juste eu une bataille cool.”

Badosa, qualifiée : “Toutes ces choses m'encouragent à continuer” Paula Badosa se rassure à Wimbledon. Gênée par de gros soucis physiques au dos qui l’ont même, pendant un temps, fait remettre sa carrière en question, l’Espagnole joue mieux depuis un moment. C’est simple, elle a remporté 9 de ses 12 derniers matchs. Wimbledon n’a pas fait exception et après deux matchs solides, elle s’apprête à défier, au troisième tour, Daria Kasatkina. Un sacré défi tant la numéro 12 mondiale semble être en forme, comme en témoigne son récent titre à Eastbourne. Interrogée en conférence de presse, Badosa est d’abord revenue sur son propre état de forme qu’elle juge plutôt très rassurant : “Bien sûr, c'est motivant d'arriver à ce genre de tours avancés. Cela me motive de gagner des matchs, de sentir que mon corps va bien, toutes ces choses m'encouragent à continuer. En ce moment, je suis très motivée. Je pense que lors des derniers tournois, je me suis sentie mieux, je me suis sentie plutôt bien, donc je remarque que mon niveau augmente petit à petit, je suis très heureuse.” Questionnée sur sa future adversaire, elle a expliqué s’attendre à un sacré défi : “Jouer contre Daria (Kasatkina) est toujours un grand défi. Nous nous sommes souvent affrontées, nous nous connaissons depuis l'âge de 10 ans sur le circuit junior, c'est donc toujours agréable de la voir si bien classée, car, d'une certaine manière, nous avons grandi ensemble. Je sais que ce sera un match très difficile, elle joue très bien sur gazon cette saison, elle vient d'ailleurs de remporter Eastbourne. Je sais que ce sera un autre grand test pour moi, mais je suis au troisième tour de Wimbledon. Au troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem, ce genre de match est ce à quoi on peut s'attendre.”

Fils, vainqueur sur abandon : “Il est très difficile de gagner un match comme ça contre un ami” Arthur Fils a réussi un énorme coup ce jeudi. Opposé à un Hubert Hurkacz pourtant très en forme, le Français a délivré une très belle partie, profitant avec beaucoup de réussite de la méforme du jour de son adversaire. Menant rapidement deux manches à zéro (7-6, 6-4), les choses ont commencées à se corser lorsque le Polonais a survolé la troisième manche pour se relancer (7-6, 6-4, 2-6). Puis, alors que les deux hommes étaient engagés dans un tie-break épique au 4e set, Hurkacz s’est blessé, assez sérieusement semble t il. Après avoir tenté de reprendre la partie, le numéro 7 mondial s’est rendu à l’évidence et a abandonné le match. Questionne sur ce match assez particulier, le numéro 34 mondial s’est expliqué : “Il est très difficile de gagner un match comme ça contre un ami. Nous jouions très bien au quatrième set. Nous avons eu de très bons points, il sautait partout. Je suis vraiment désolé pour lui et j'espère qu'il se remettra très vite. Moi, je me concentre sur le prochain tour. Au début, je n'ai pas vraiment aimé le gazon. Mais j'ai l'impression de bien jouer et je suis très heureux d'être au troisième tour. Je vais faire de mon mieux pour être en deuxième semaine.”

Le magnifique hommage vidéo à Murray avec Federer, Nadal, Djokovic et Venus Williams à Wimbledon Grand moment d'émotion sur le Centre Court du All England Lawn Tennis Club qu'Andy Murray, Sir Andy Murray, a sûrement foulé pour la dernière fois jeudi soir. Associé à son frère, Jamie Murray en double, l'Ecossais s'est incliné face aux Australiens Rinky Hijikata et John Peers (7-6, 6-4). Mais l'essentiel était ailleurs dans cette soirée : les adieux d'un héros à son peuple. Murray est celui par qui l'attente a pris fin en 2013. Lorsqu'il est devenu le premier joueur britannique depuis Fred Perry en 1936, 77 ans plus tôt, à remporter enfin Wimbledon. Il a même renouvelé l’exploit trois ans plus tard, en 2016, remportant son troisième et dernier titre du Grand Chelem. Deux sacres auxquels il faut ajouter celui des Jeux Olympiques 2012, également conquis sur le gazon du All England Club. L’émotion a atteint son paroxysme lorsqu’après le match, un film retraçant la carrière de Murray a été diffusé sur les écrans géants (voir vidéo ci-dessous). Un film accompagné des commentaires de Roger Federer, Rafael Nadal Novak Djokovic et Venus Williams. Plus de 30 ans compactés en 3 minutes et 55 secondes, un condensé du temps qui passe et qui semble avoir si vite filé lorsqu’on accepte de se retourner quelques instants sur son chemin pour le contempler. Une émotion à laquelle il sera très difficile d’échapper pour celles et ceux qui ont eu la chance d’être témoins des prouesses du Big 4 et de son époque dorée.