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Jean Jaurès
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Ricardas Berankis
 
Norbert Gombos
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V.Millot
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T.Daniel
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D.Evans
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M.Berrer
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D.Kosakowski
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J.Checa-Calvo
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R.Ramanathan
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Zverev prêt au combat face à Ruud : “C’est un très grand joueur” Alexander Zverev est un habitué des vendredis de demi-finales à Roland-Garros. Vainqueur de De Minaur en quarts (6-4, 7-6, 6-4 en 2h59), il va vivre, pour la quatrième année consécutive, une demi-finale Porte d’Auteuil. Seul hic pour le joueur de 27 ans : il les a toutes perdues ! En effet, battu par Tsitsipas en 2021 (6-3, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3), contraint à l’abandon face à Nadal en 2022 (7-6, 6-6 ab.) puis balayé par Ruud en 2023 (6-3, 6-4, 6-0), l’Allemand est toujours en quête d’une première finale à Paris.  Alors qu’il va retrouver son bourreau de l’an passé, Zverev se sait attendu, mais ne se place pas pour autant dans le costume du favori. Opposé à un adversaire très dangereux, surtout à Roland-Garros (double-finaliste), le 4e joueur mondial a préféré garder profil bas : “C’est un très grand joueur. Deux finales d’affilée, une troisième demi-finale d’affilée, ça se passe de commentaires. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est l’un des meilleurs joueurs sur cette surface, c’est certain. Je vais devoir jouer mon tout meilleur tennis pour avoir une chance de l’emporter. J’espère enfin gagner une demi-finale (rires).”
Zverev et Ruud, dos à dos (2-2) avant de se retrouver en demi-finale vendredi !  Si le premier choc des demi-finales, entre Sinner et Alcaraz, semble un peu plus attractif, il ne faut pas sous-estimer le potentiel du second match de la journée entre Zverev et Ruud. Un duel qui s’annonce presque aussi indécis que celui qui le précédera.  En effet, cette demi-finale sera le 5e épisode d’une rivalité très disputée. Jusqu’à présent, sur 4 rencontres, ils se sont chacun imposé deux fois et incliné deux fois.  En Grand Chelem comme sur terre battue, les deux hommes ne se sont affrontés qu’une seule fois. C’était l’an passé, en demi-finales de Roland-Garros. Un goût de déjà vu ? À l’époque, le résultat avait été sans appel puisque le Norvégien avait très largement dominé un Allemand émoussé (6-3, 6-4, 6-0).  Même s’ils ne se sont pas fait face depuis, le 4e joueur mondial a des motifs d’espoirs. Lui, qui avait assez tranquillement remporté leurs deux premières rencontres, d'abord à Cincinnati en 2021 (6-1, 6-3) puis à Paris-Bercy la même année (7-5, 6-4), a réalisé un beau début de tournoi et a de quoi se rassurer.  Malgré tout, l’avantage psychologique semble globalement du côté de Ruud. Non seulement il avait largement étrillé Zverev au même stade l’an passé, mais surtout, il n’a plus perdu contre lui depuis 2021. Au bout du compte, depuis 2022, Zverev n’a gagné qu’un set sur les 6 disputés. Cela dit, au vu de la forme étincelante du numéro 4 mondial (titré à Rome), cette demi-finale pourrait nous réserver son lot de surprises. Rendez-vous donc vendredi en fin d’après-midi pour assister à cette très belle empoignade.
Paolini vit un rêve éveillé : “Je suis vraiment contente d’avoir rêvé de ce moment et de le voir se réaliser.” À 28 ans, Jasmine Paolini va vivre sa première finale en Grand Chelem. Auteure d’un tournoi parisien royal, elle a totalement dominé Mirra Andreeva en demi-finale (6-3, 6-1). Très heureuse, l’Italienne n’a pas caché sa joie en interview d'après-match. Rayonnante de bonheur, elle a avoué vivre un rêve : “Je suis vraiment contente d’avoir rêvé de ce moment et de le voir se réaliser. Je ne sais plus trop quoi dire, je suis très émue.” Revenant sur le match, celle qui sera à minima 7e mondiale lundi a vanté les mérites de sa victime du jour: “C’était un match difficile. Elle joue incroyablement bien, elle n’a que 17 ans. Elle a un jeu si complet. J’étais un petit peu inquiète avant le match, j’ai perdu contre elle, il y a un mois. Alors, je me suis dit : ‘il faut que je fasse mieux que ça’. Pendant le premier set, j’étais un peu tendue, mais point après point, j’ai réussi à me détendre progressivement. Je sais que c’est difficile à ce stade, mais je me suis débrouillée pour gagner ce match à la fin.” Questionnée sur sa préparation physique et mentale puisqu’elle avait perdu face à la même joueuse russe à Madrid, Paolini s’est expliquée avec sincérité : “Je m’en souvenais bien et Lorenzo aussi (défaite à Madrid, 7-6, 6-4) ! C’était douloureux à Madrid, j’étais en tête, à 5-2, et j’ai fini par perdre. Donc, je me suis dis que j’allais simplement aller sur ce court et essayer de faire mieux que la dernière fois. Je me suis dit : ‘frappe la balle et profites en’, et ça a marché, je suis vraiment très contente !”
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